Le mensonge, ça suffit comme ça !

Voici l’introduction du livre de Jules Tissot “Constitution des organismes animaux et végétaux et Causes des maladies qui les atteignent”.

Ce livre a été publié en 1946

“Dans ce troisième volume de l’ouvrage : Constitution des organismes animaux et végétaux, causes des maladies qui les atteignent, j’ai pu enfin parvenir à la connaissance de la constitution morphologique et de l’organisation de la matière vivante, animale et végétale et des deux organites élémentaires de nature bactérienne qui la constituent ; ce sont :

D’une part l’organite haltère qui, du haut en bas de l’échelle des êtres vivants, forme la trame fixe qui est la substance même de la matière vivante organisée de leur organisme.

D’autre part l’organite bactérien mobile, organite colibacillaire pour les mammifères, qui végète dans le milieu liquide albumineux circulant dans les mailles de la trame fixe de la matière vivante et qui réalise les actions chimiques nécessaires à la conservation et à la manifestation des propriétés de cette dernière.


Le premier, l’organite haltère, exerce la fonction constructrice des tissus et organes. Le second, qui est la granulation microccocique du colibacille, exerce la fonction capitale de réaliser les actions chimiques ou fermentatives de l’organisme. Il participe en partie à la fonction constructrice pour l’édification d’une partie seulement du tissu conjonctif, les fibres élastiques : il y participe certainement quand il s’agit de la réparation de parties altérées de l’organisme.


Ainsi, chez tout être vivant, la vie consiste essentiellement en la transformation, par l’organite bactérien, des substances alimentaires destinées à fournir les matériaux et l’énergie nécessaires à la manifestation des propriétés vitales de l’organite haltère qui est la matière vivante organisée elle-même.


Ces deux fonctions, l’une constructrice, l’autre chimique des deux organites très différents comme forme et propriétés, sont inconnues de la Physiologie générale.


La connaissance de la première a été la conséquence de l’élimination d’une notion biologique fausse considérée comme d’importance capitale, celle de l’existence des mitochondries, due à des erreurs grossières d’observation.
Quant à la seconde, elle est la suite et la consécration des recherches exposées dans le premier volume, établissant la nature mycélienne et bactérienne des organismes vivants. Elle est surtout la résultante de l’étude continue, pendant plus de vingt ans, du mécanisme de la coagulation du sang et du déterminisme minutieux des conditions et des causes de ce phénomène.


Ces deux fonctions nouvelles, exercées par deux organites élémentaires de nature bactérienne, sont en opposition formelle avec les dogmes pastoriens dont elles établissent l’inexactitude.

Depuis trois quarts de siècle quatre dogmes faux, introduits dans la science par Pasteur et qu’on peut qualifier de catastrophiques, ont arrêté les progrès de la bactériologie et de la lutte contre les maladies des êtres vivants, animaux et végétaux, en même temps qu’ils mettaient un obstacle insurmontable aux progrès de la biologie et de la physiologie générales en ce qui concerne de nombreux points de la plus haute importance pour ces deux branches de la science.
Ces quatre dogmes faux sont :

1° Le dogme de la panspermie atmosphérique.
2° Le dogme de l’asepsie des organismes vivants.
3° Le dogme du monomorphisme bactérien.

4° Le dogme de la contagion.

(note du webmaster :  la notion de "monomorphisme bactérien" s'oppose à celle de "pléomorphisme bactérien", qui sont développées dans le lien ci dessus.)

Ces dogmes ont eu une action néfaste parce qu’ils ont complètement faussé le raisonnement des artisans du progrès scientifique en leur inculquant des notions inexactes sur la nature et les propriétés de la matière vivante et en orientant leurs travaux dans de fausses directions.
Ces notions fausses ont eu pour effet d’établir dans leur esprit une distinction fondamentale, une différence de nature inconciliable entre la matière vivante des êtres organisés et celle des bactéries, cela surtout parce que celles-ci sont considérées comme les agents virulents des maladies.

Il résulte de cet état d’esprit que tout résultat scientifique qui tend à établir un rapprochement entre la matière vivante organisée et la matière vivante bactérienne est immédiatement attaqué et combattu, cela non pas dans le but de le vérifier, mais avec le seul but d’en empêcher le développement, la divulgation, c’est-à-dire de l’étouffer.

Et voilà que les notions nouvelles que contient ce livre, que des faits matériels ne pourront que confirmer, viennent établir que ces êtres organisés sont entièrement constitués par deux organites de nature strictement bactérienne, et que ceux-ci, dans de nombreuses circonstances anormales, deviennent virulents eux-mêmes pour l’organisme qu’ils ont constitué.
L’un, l’organite haltère, devient, par une déviation ou dégénération de son état normal, l’agent des deux plus grands fléaux de l’humanité, le cancer et la tuberculose et probablement aussi de la lèpre.
L’autre, l’organite colibacillaire, peut devenir, par dégénération, l’agent de la plus grande partie des maladies de l’homme, maladies à agents colibacillaire, staphylococcique, streptococcique, pneumococcique, etc., ces derniers se confondant avec le colibacille.

Ces notions nouvelles détruisent définitivement les dogmes pastoriens, et les rendent insoutenables à l’avenir. Elles vont être violemment attaquées par une école qui depuis trois quarts de siècle défend les dogmes faux et néfastes énumérés plus haut, et veut les maintenir à tout prix en dépit de toute apparence de vérité.
Cela ne sera pas nouveau et ne sera que la suite des attaques dont j’ai été l’objet en 1926 et 1936, à l’occasion de la publication des deux premiers volumes de cet ouvrage et la suite des attaques contre tous ceux qui ont publié des notions contraires à ces dogmes : Frémy, Béchamp, Galippe, Portier.
Comment une telle situation, si préjudiciable aux progrès de la science, a-t-elle pu être créée ?

L’origine première de cette situation réside dans la négation obstinée, par Pasteur, de l’origine intra-cellulaire du ferment du jus de raisin et dans son affirmation, obstinément soutenue, de son origine atmosphérique.
Comme conséquence de ce faux principe, il a également soutenu l’origine atmosphérique des ferments qui font putréfier les matières d’origine animale, nié leur origine intra-organique et créé le faux dogme de l’asepsie des organismes vivants en affirmant que le corps des animaux est fermé, dans les cas ordinaires, à l’introduction des germes des êtres inférieurs.

La conséquence de ces faux principes a été que, les appliquant dans son mémoire intitulé Recherches sur la putréfaction (1853), il en a tiré des conclusions fausses et totalement dénuées de fondement. Béchamp, par des expériences claires, précises, faciles à contrôler, démontra, sans qu’il pût persister le moindre doute, la fausseté de ces conclusions, d’abord pour la viande, puis pour le sang, le lait et l’urine ; il prouva que la cause de la putréfaction de ces matières, était due aux granulations d’origine intra-organique, que contiennent ces matières, et qu’il appela “ Microzymas “.
De cette contradiction naquirent des discussions souvent violentes, où Pasteur fut injuste pour Béchamp et qui durèrent pendant plus de vingt ans. Jusqu’à sa mort, malgré les preuves formelles qui furent mises sous ses yeux, Pasteur soutint obstinément le faux principe de l’origine atmosphérique des ferments, nia leur origine intra-organique, et soutint le dogme faux de l’asepsie de l’organisme des êtres vivants.

Après lui, son école, ses élèves et collaborateurs, ont continué à soutenir et à défendre les mêmes erreurs et, à l’heure actuelle, plus de trois quarts de siècle après leur élaboration, son école monte encore une garde vigilante pour les conserver intangibles, et attaque toute notion qui peut les atteindre, se livrant ainsi à une lutte continue contre la vérité.
On en trouvera une preuve flagrante dans le rapport qui fut établi par une Commission la Société de Biologie en 1918, pour essayer de détruire la signification des expériences de Portier sur les « symbiotes », rapport que j’ai analysé à la page 203 de ce livre. Je dois dire ici que la destruction totale, définitive de ces dogmes est réalisée par la connaissance nouvelle des fonctions des deux organites élémentaires qui constituent les êtres vivants, animaux et végétaux, et établissent leur nature entièrement bactérienne, dont les dogmes pastoriens sont la négation.
La démonstration de la constitution du fibrinferment par des granulations micrococciques, l’observation directe de leur transformation en éléments bacillaires du colibacille, la démonstration de l’existence constante, dans le sang des animaux supérieurs, des éléments micrococciques, bacillaires, et même filamenteux et des masses germinatives (plaquettes ou hématoblastes et leucocytes divers) d’une culture de colibacille, la démonstration de la présence de ces granulations micrococciques du colibacille dans tous les liquides de l’organisme, normaux ou pathologiques, urine, lait, sécrétions glandulaires etc. constituent les faits précis qui établissent la fausseté des dogmes pastoriens, et en interdisent la défense à l’avenir.
La démonstration de la nature du fibrinferment et son identification avec le Bactérium coli est le fait capital qui clôt toute discussion sur l’exactitude des dogmes pastoriens de la panspermie atmosphérique et de l’asepsie des êtres vivants.

En s’obstinant à affirmer l’asepsie des organismes animaux vivants qui sont constitués totalement par l’organite haItère, de nature bactérienne, et par le Bactérium coli, PASTEUR a donc commis l’erreur la plus considérable que les sciences biologiques aient jamais connue.

C’est cette erreur que l’École pastorienne et les adeptes des dogmes pastoriens veulent maintenir et conserver malgré tout, contre l’intérêt de la lutte contre les maladies de l’Homme, contre les progrès de la science mais, par contre, au seul bénéfice d’intérêts matériels particuliers.

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